L’entreprise est constituée d’individus qui s’organisent via des processus, une hiérarchie, un SI, des règles, des habitus, etc. et font de l’entreprise un être vivant, « organique ». En anthropologie, on distingue trois types de savoirs : l’héritage génétique (l’instinct), le tâtonnement (individuel), le social (connaissance, coutume). A contrario du comportement[1] « ce que je fais », c’est l’apprentissage social qui nous donne une identité, une unité de groupe, une culture propre. La culture résulte d’un ensemble de connaissance et de compétences : c’est le « comment je le fais ». Il s’aquiert socialement, les individus l’apprenant d’autres. Dit autrement, tout le monde mange (« ce que je fais ») n’est pas culturel. Ce qui l’est, c’est de manger avec des fourchettes ou des baguettes (« comment je le fais »). La culture circule ainsi socialement, de génération en génération et qui peuvet être apprise, partagée, ou simplement assimilée de facto. Et cette culture d’entreprise, ces traditions « singulières », peuvent souder des individus et a contrario en maintenir d’autres à distance.
Aussi, alors même que l’on aimerait que l’être « organique » Entreprise soit le produit d’une mécanique huilée, elle n’est pas que le fruit d’une rationalité « cause – conséquence » qui dont le modèle serait prédictible. Cette perspective nous ouvre trois « niveaux » de regard : la perception, les faces cachées, le mythe.

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