L’effet Chamallow est une métaphore utilisée pour illustrer l’échec de certaines actions de conduite du changement. L’idée est la suivante :

• Quand on appuie sur un chamallow, il se déforme sous la pression.
• Mais dès qu’on relâche la pression, il reprend sa forme initiale.

Appliqué aux organisations :

• Lorsqu’une entreprise lance un projet de transformation (nouvel organigramme, nouveau processus, nouvel outil…), la pression du projet déforme temporairement l’organisation.
• Mais une fois la “pression projet” relâchée (fin du plan, fin de la communication, retour à la routine), les vieilles habitudes reviennent et l’organisation reprend sa forme initiale.

Résultat : beaucoup d’énergie, de communication et de moyens dépensés… pour un changement superficiel et réversible.

On retrouve souvent l’effet Chamallow dès lors que les changements profonds attendus dépassent la mise en place d’outils ou de nouveaux processus. En effet, lorsque l’on approche la culture, la posture managériale, la relation client, etc. on attaque une matière plus « molle » du système qui nécessite de changer d’approche en terme de transformation.

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Exemple concret

• Une banque met en place un nouveau CRM digital pour ses conseillers. Pendant quelques mois, formations, ateliers et reporting imposent son usage → la “pression” agit. Mais dès que le projet se termine, les conseillers reprennent leurs anciens fichiers Excel ou leurs carnets : le retour en arrière est en marche.

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Ce que ça illustre

L’effet chamallow montre les limites du management par “modélisation” (projets planifiés, début/fin, indicateurs).
➡️ Pour dépasser cet effet, il faut travailler sur la culture, les routines et les comportements en profondeur → c’est justement le rôle de l’induction et de la plasticité organisationnelle.